vendredi 29 février 2008

Chronique de célibat : recycler la raison

recycler la raison


J'arrive tout juste de mon rencart. Mes lèvres brulent et mon corps hurle. J'ai passé un moment vraiment plaisant, sans réellement d'arrières pensées qui me pousseraient à rejoindre les rangs des Cro-magnons trop nombreux en ce monde.

J'ai passé un moment à discuté, à écouter, à apprécier. Et c'est quand ce moment s'est terminé que j'ai réalisé.

J'ai réalisé que j'en voulais encore. Je veux encore de cette complicité que j'ai partagé ce soir, non pas avec passion mais avec un intérêt qui, encore maintenant, grandit en moi.

D'ici trois semaines je risque de partir. D'ici trois semaines je risque de ne plus la revoir (r'avoir), cette jeune Néant-dertalienne avec qui, en faisant le calcul, je me rapproche pas mal en terme de valeurs.

Je la connais depuis longtemps. Je lui ai dit, à la blague, que c'était la dernière fois qu'on se voyait. J'ai même poussé ma chance à lui souhaiter une bonne vie.

Mais intérieurement, je me mordais les lèvres. Je me mordais les lèvres de ne pas lui dire que je voulais la revoir demain, dimanche, lundi, n'importe quand. J'ai l'impression que ça me glisse entre les mains.

Peut-être que je dois piler sur mon orgueil, cet orgueil qui me dit que je vais me briser le coeur en essayant de m'investir dans une relation qui, peut-être d'ici trois semaines, va se déchirer. J'ai le coeur tendre, vous savez ? Je n'aime pas trop avoir des déceptions émotives, ça fait mal.

En passant, je n'ai pas payé la note. La Néant-dertalienne proposait même de payer la mienne ! J'ai refusé tout de go, contre-attaqué en manifestant l'intention de payer la sienne, ce qu'elle a essuyé d'un refus, refus auquel je ne me suis pas obstiné.

Bref, mon coeur me dit de foncer, m'a tête me dit de rester. Mais en ce moment, j'ai bien l'intention de donner le micro à mon coeur... et d'envoyer pour un bout de temps ma raison au bac de récupération.

FP, qui en ce moment, est loin d'avoir le goût de dormir.

jeudi 28 février 2008

Payer la note, le débat

La question que je me pose en ce moment n'est pas nouvelle, en tout cas pas pour moi. Un homme doit-il payer la facture à son invitée ?

Deux positions bien campées regrouperont toutefois partis assez différents D'une part, les féministes s'opposeront certainement à ce genre de "rétrogradation" de la part de la classe masculine. Soit.

D'autres, plus fonceurs et adoptant une attitude de matchos endurcis et diront que le mâle, aussi néant-dertalien soit-il, ne doit pas s'abaisser à une telle mesure. Ainsi, le mâle néant-dertalien se placerait dans une position de supplication inconvenante, situation que la femelle néant-dertalienne répugne. Selon les matchos endurcis de ce monde, le mâle néant-dertalien doit se conserver une certaine valeur, et payer la note fait ne fait que soustraire au tant soit peu de considération initiale que la femelle lui donne. Mais c'est une approche bestiale et irréfléchie, une approche toute Cro-magnone.

Pour d'autres, payer la facture est une démonstration de puissance, de la possession matérielle, de son statut social à une néant-dertalienne qu'il voit plutôt comme plus fragile. C'est une vision peut-être passée, vision que les féministes susmentionnées sont probablement justifiées de combattre.

Enfin, il y a cette classe à part. Cette classe à part d'hommes qui se distinguent par une courtoisie toute française et qui poussent, pensant bien faire, cette courtoisie jusqu'à pourvoir aux besoins de la dame. C'est une race qui pense que la gentilhommerie a préséance sur ce qu'on peut penser de ses actions. C'est une race démodée pour les mauvaises raisons, pour faire place à une lutte plus sauvage sur un marché du célibat qui se traduit comme une jungle.

Où se place, dans ce débat, le néant-dertalien moyen ? Le néant-dertalien moyen aimerait agir comme cette race distinguée, mais il sait que les armes qu'elle offre sont dépassées. Le néant-dertalien moyen ne veut pas agir comme les primates de l'ordre de Cro-Magnon qui tentent, en surpassant par le nombre les néant-dertaliens de ce monde, de prendre possession du marché actuel.

Le néant-dertalien moyen établit donc une position nouvelle. Il ne part pas avec l'idée de payer, bien au contraire. Il est un opportuniste qui laissera la soirée, qu'elle soit bonne ou mauvaise, déterminer si il ferait bien de déplier sa liasse pour faire un plaisir coquin à la femelle.

mercredi 27 février 2008

Persitance


Malgré le peu de commentaires qui ont affublé mon carnet suite à mon dernier message (devrais-je dire l'absence complète de commentaire), je décide de persister dans la formule actuelle. En fait, j'en suis revenu à la raison d'être de ce carnet, qui se voulait initialement un exutoire bien personnel. Rien à faire de son impopularité, j'écris pour moi d'abord et avant tout.

J'attends encore des nouvelles afin de savoir si j'oriente ma carrière sur la ville de Montréal ou sur les régions. J'aurai un appel probablement la semaine prochaine. Depuis l'ouverture de ce carnet, je me suis conforté avec l'idée de m'expatrier dans pas mal n'importe quel coin du Québec (à l'exception peut-être de Radisson ;) )

Pour répondre au dernier commentaire d'Esperanza sur mon statut de célibat, j'ai un rencart vendredi soir avec une demoiselle de mon coin. Je vais voir ce que ça va donner de ce côté là, mais les choses ont énormément changé pour moi depuis deux semaines.

Entre le Frédéric Pauzé qui se plaignait, le 14 février, de son statut de célibat et celui qui vous écrit aujourd'hui, il y a un monde. Aujourd'hui, je sais ce que je veux, aujourd'hui, je sais quel genre de personne je veux près de moi pour avoir du plaisir dans la vie.

Je saute du coq à l'âne.

Vous remarquerez possiblement mon intérêt photographique pour les panneaux de circulation. Rien à expliquer, sinon que je tente d'en faire ma marque de commerce.

lundi 25 février 2008

Deux semaines

Voilà deux semaines que j'ai ouvert ce carnet, deux semaines que je tente d'innover un peu, de faire les choses à ma façon. Le constat que j'en tire :

  1. Une photographie personnelle à chaque article que je publie.
  2. Des chroniques du célibat à l'intérieur desquelles je parle de ce que je fais pour combler ces moments de solitude.
  3. Des revues pressées où j'essaie de trouver une façon humoristique de vous faire connaitre les moments forts de l'actualité.
  4. Un nouveau top cinq façons de...
En fait, j'essaie de créer une identité néant-dertalienne à l'intérieur de laquelle les gens, et pas juste moi, peuvent se reconnaitre.

En fait, je pense avoir seulement deux lecteurs jusqu'à maintenant. Esperanza, qui me fait l'honneur d'un commentaire par ci par là, et Guy, qui m'a honoré d'un billet sur son carnet.

J'ai l'impression d'un peu manquer le bateau. Je ne sais pas trop si je suis parti sur la bonne voie. Je ne sais pas si ce que je fais est pertinent. Car, après tout, Néant-Dertal, c'est un mélange de la pertinence et de l'impertinence.

Faites moi donc part de vos commentaires, pour que je puisse améliorer une formule que j'aime bien, mais qui de toute évidence n'est pas appréciée de tous.


Top 5 façons néandertaliennes de...

S'habiller

(5) Prendre les vêtements dans le tiroir

(4) Ramasser ses vêtements au pieds du lit

(3) Aller chercher les vêtements dans le bac de linge sale

(2) Aller chercher ses vêtements mouillés dans la laveuse

(1) Sortir la machine à coudre de sa mère pour essayer de se confectionner quelque chose avec un vieux bout de nappe.

dimanche 24 février 2008

Revue pressée



"Obama poursuit sa lancée"

Cyberpresse

Après le désillusionnement des québécois face à la consommation supposée de stéroïdes par le joueur de baseball vedette Éric Gagné, la population de la province a trouvé sa nouvelle coqueluche en la personne de Barack Obama. Les équipes américaines n'ont qu'à bien se tenir... on parlerait même d'une "10e victoire consécutive pour Obama".

Plus près de nous, "Castonguay est déçu de l'accueil réservé à son rapport"

Cyberpresse

L'ancien ministre libéral n'a pas su retenir ses vents intestinaux lors de sa conférence de presse, ce qui a un peu étonné, voire déçu la horde de journalistes présents à l'occasion.

"Mme McCain sort de l'ombre... et le côté obscur de son mari aussi"

Cyberpresse

Il devait faire froid, à l'ombre... et qu'elle belle cachette pour le côté obscur. Et une nouvelle recrue pour Darth Vader, une !

"Important coup de filet"

SRC

Après avoir infecté la toile, ils reçoivent un coup de filet. Que voulez-vous, le textile, on aime ou on aime pas.

"Les mains tendues se multiplient"

SRC

Les conservateurs multiplient les miracles. Il y a 2000 ans, Jésus multipliait les pains. En 2008, les partis d'opposition désirent tellement peu entrer en élections qu'ils voient les mains tendues se multiplier face au budget qu'ils doivent déposer dans les prochains jours.

vendredi 22 février 2008

Chronique de célibat


J'avais une soirée libre, mercredi soir. Une soirée où, comme non-amateur de télévision que je suis, comme quelqu'un qui avait travaillé toute la journée sans réellement avoir le goût de sortir prendre l'air, je devais occuper mon temps à quelque chose.

J'ai donc fait un arrêt au club vidéo. En fait, depuis un an, j'aime bien écouter des films. Quand ça me chante et que mon horaire du temps me le permet, je sors au cinéma. Sinon, je loue ou je m'achète des films.

Alors, je disais que j'avais fait un arrêt au club vidéo pour louer American Gangster. Une film un peu policier. Un film où on dépeint un portrait assez éloquent de ce qu'est l'intégrité dans les forces policières.

Parce que c'est vrai qu'hier comme aujourd'hui, il y a des crottés parmi la police. Il y a du monde qui vendraient leur âme pour de l'argent. Mais je reste profondément convaincu que ce sont ceux qui sont honnêtes qui font la différence.

Ce film, non seulement est interprété par des acteurs compétents (Washington et Crowe), mais il laisse passer des valeurs qui, une fois de plus, nous permettent d'espérer.

D'espérer que tout, dans ce monde, n'est pas corrompu.

mercredi 20 février 2008

Plaisirs néant-dertaliens.

Heure de pointe en réserve faunique - Parc des Laurentides - 2008-02-18

L'hiver

J'aime bien l'hiver. J'aime sentir le froid sur mon visage, j'ai respirer le grand air glacé. En fait, j'ai toujours eu l'impression que prendre l'air par temps froid était plus agréable que durant la période estivale.

Allez savoir pourquoi.

Rentrer d'une journée à l'extérieur, allumer le poêle à bois en entrant, se préparer un souper et le déguster, tout ça prend énormément plus de sens pour moi lorsque je le fais pendant la période hivernale.

Je ne suis pas un spécialiste scientifique en la matière, mais j'imagine que le corps dois se battre plus fort contre le froid que contre une température un peu plus chaude. Et la fatigue qui y est associée doit être plus grande.

Normal, alors, qu'on dorme si bien après une exposition au froid.

Conduire

S'il y a une chose que je préfère faire l'été, c'est conduire. Je n'invente rien là dedans, c'est plus facile de conduire l'été, il y a moins de tracas, moins de choses auxquelles il faut porter une attention plus particulière.

Reste que j'adore conduire. J'adore prendre mon véhicule, partir du Saguenay voir mon frère à Montréal pour revenir le lendemain ou le surlendemain. Mettre un CD de Jack Johnson, d'Elton John, de Tiësto. Et penser à tout et à rien.

En fait, conduire, pour moi qui pratique la course à pieds, c'est un peu comme courir. Ça me laisse un moment pendant lequel je peux réfléchir aux décisions que j'ai à prendre, aux bons et aux mauvais coups que je fais.

***

J'ai réalisé, en relisant mon carnet, que je commençais à chialer de temps en temps. Et si vous relisez mes premiers billets, je m'étais promis de ne pas embarquer là dedans.

Je ne m'interdis pas de critiquer. Je me promets simplement de prendre le temps d'apprécier, à certains moments, les plaisirs-néantdertaliens qui sont les miens.

mardi 19 février 2008

Naissance

un signe - à l'envers du réel mesurable-
se leva en moi
bruissants miroirs

je suis né
de cette ascension
soulevé hors du temps
où l'être croise le corps qu'il nomme sa vie

l'image sculptait à mes prunelles
aux bords d'une route ouverte
le présage d'une rencontre

frères d'encre et de sang - Jean-Philippe Gagnon - l'Hexagone

lundi 18 février 2008

Mouchoirs Y

Québec payant ? - Québec - 2008 - 02 - 18

Je vous ai déjà dit que je me sentais off beat ? Off beat dans une société qui consomme les objets sans se poser de questions. Off beat dans une société qui consomme les êtres humains comme les objets.

Sérieux, je suis vraiment en train de pogner mon buzz. Je le dis ça fait maintenant une semaine, je suis en train de réaliser mille et un trucs.

Je réalise que les gens ont de la difficulté à s'investir dans une relation. Plus facile d'investir dans son REER, si on écoute Desjardins.

Je suis en train de réaliser que les êtres humains, en tout cas ceux de ma génération (les fameux Y), occupent deux grandes fonctions :
  • Mouchoir de papier
  • Utilisateur de mouchoirs de papier
Soit l'une, soit l'autre. Je dis pas ça pour chialer. C'est juste que je trouve ça franchement décevant.

Et franchement épeurant.

Épeurant parce que je me demande si ça existe quelque part, quelqu'un dans la vingtaine qui travaille pour sa famille et qui ne voit pas, au contraire, la famille comme un travail. Quelqu'un dans la vingtaine qui n'a pas peur des problèmes comme des frictions.

Je me dis, dans le fond, que c'est le temps qu'on revienne aux mouchoirs de tissu.

Yes, we can

Je vous ai déjà parlé de mon penchant pour Obama.

Il regroupe, rassemble... ressemble à ce que j'aime, dans la politique.

Je ne touche plus à la politique au Québec depuis mai... mais si j'étais aux USA...

dimanche 17 février 2008

Apple, Dell, Montréal et Frédéric Pauzé




J'écoutais, hier soir pour passer le temps, 3600 secondes d'extase, animé par Marc Labrèche. Je l'aime bien, ce bonhomme, avec son air d'éternelle bonne humeur, son sarcasme à n'en plus finir et ses sourires fendants contagieux. J'en reparlerai à un moment donné dans ma nouvelle chronique de célibat.

Pendant une pause publicitaire, j'ai vu l'annonce du Macbook Air d'Apple. Belle machine, sans contredit. Par curiosité, je me suis dirigé sur le site d'Apple pour voir comment ça pouvait bien coûter, ce beau machin.

1 899 $


Pour un gadget mince, stylé, fonctionnel.

Mais quand même 1 899 $.

IPod, Mac...Apple, c'est un style de vie. Certains choisiront de payer pour les fonctions intéressantes de ces bidules. Beaucoup ouvriront leur bourse pour épater la gallerie, avoir le truc fashion.

Tout ça m'a ramené à une décision que je dois prendre bientôt, à savoir si je choisis de vivre dans la métropole, dans la ville de Québec, ou dans une région. Je suis chanceux, j'ai la chance de faire un choix. J'ai fait part de mes craintes, voilà quelques jours, par rapport à Montréal. Montréal où les gens se croisent mais ne se regardent pas. Où les gens discutent mais ne s'intéressent pas. Où les gens habitent mais ne vivent pas.

C'est ce genre de style de vie que je ne veux pas commencer à expérimenter. Je ne veux pas vivre pour les autres, je veux vivre pour moi. Et, tranquillement, la décision que j'ai à prendre par rapport au choix que j'ai à faire se dessine.

Tranquillement, je me dis que je me satisfais de ma machine Dell.

Tranquillement, je me dis que je me satisfais des régions du Québec.

samedi 16 février 2008

Chronique du célibat (?)

2911 airlines - Saguenay- 16-02-2007

Comme certains d'entre ceux qui me lisent l'auront noter, par déduction, en lisant mes derniers (premiers !) billets, je suis célibataire. Mais rassurez-vous, je suis dans la vingtaine, donc amplement le temps de pallier à cette situation qui, je dois vous l'avouer, est assez inconfortable.

Car voilà près de trois ans et demie que j'occupe ce statut social.

J'ouvre une parenthèse. J'ai soupé dans un restaurant vraiment extra, mercredi dernier, avec un ami vraiment extra. Il m'a ouvert, d'une certaine façon, les yeux sur certains avantages du célibat. Pas le genre d'avantages que Marc Boilard, Ross Jeffries ou autres iront y trouver. Je ne suis pas de ceux qui consomment le fast food des relations à court terme et de piètre qualité.

Je recherche quelqu'un qui va combler la place qui est libre en ce moment dans ma vie de façon à ce que ça me convienne.

À mon avis, n'importe qui peut laisser tomber ses critères de sélection pour une soirée et se payer une partie de jambe en l'air. N'importe qui peut flirter ça et là dans le but de grossir son tableau de chasse. Je ne suis pas de ceux là, et pour être franc, ça ne me fait "pas un pli sur la poche".

Mais bon, tout ça pour dire que j'ai le goût de donner au Néant-dertal un peu plus de structure. Vous l'aurez remarqué avec ma première "Revue pressée", que j'ai l'intention de reprendre quand bon me semblera (peut-être hebdomadairement, qui sait ?) et cette nouvelle "Chronique du célibat" (en fait je cherche toujours un nom plus adéquat, plus Néant-dertalien... mais j'ai l'inspiration à plat ! Si vous pensez à quelque chose, j'attends vos commentaires.).

En fait, cette chronique ne sera qu'un prétexte pour élaborer sur la façon dont je profite de mon statut, comme me l'a si bien suggéré mon éternel ami, et sur ce que je fais pour combler mes temps libres (loisirs, cinéma, lecture, etc)... tout en vous cassant les oreilles de temps à autre sur mes réflexions au sujet de ce merveilleux statut civil.

***

Vous avez remarqué qu'au début de chaque billet, je place une photographie. Parfois (mais pas tout le temps) elles sont la source d'inspiration reliée à mon billet.

Je me fais un devoir de ne publier que mes photographies personnelles. Pas de danger de droits d'auteurs...

vendredi 15 février 2008

Revue pressée

De nature dangereuse - Jonquière - 2008-02-14

Pour l'avoir fait pendant un bout de temps, il y a un certain danger à commenter l'actualité, surtout quand il s'agit de politique. On se rend compte que c'est souvent, voire toujours, négatif à souhait. Et on embarque régulièrement dans ce cercle vicieux du pessimisme.

Essayant donc une néo-façon de vous faire part de faits importants de l'actualité, j'ai décidé de faire un satirique de moi-même et de me lancer dans les citations avec des mises en relief absurdes. Vous allez comprendre rapidement. Commençons donc cette chronique "Revue pressée" avec les présidentielles américaines.

"À la recherche du bras droit de McCain" Cyberpresse

McCain, dans un accident de vélo survenu hier, aurait vu son bras droit se faire happer par un camion citerne de Texaco, une compagnie de pétrole à l'intérieur de laquelle W. Bush. aurait des intérêts.

"Un leader noir, allié de Clinton, penche vers Obama" Cyberpresse

En effet, un effroyable coup de vent aurait fait perdre pieds à ce superdélégué et l'aurait fait tomber sur Obama.

"Un conseiller de McCain ne se battra pas contre Obama" Cyberpresse

Effectivement, le conseiller en question a retiré sa candidature dans le championnat de karaté à l'intérieur duquel il était participant, réduisant au néant ses chances de participer à un duel avec Barack Obama.

***

Cela dit, je l'aime bien, cet Obama ! J'attends vos commentaires sur la pertinence d'une telle chronique hebdomadaire.

jeudi 14 février 2008

Seul ? Non, merci !

Stairway to heaven ? - USA - 23-08-2007

Il y a, aujourd'hui, cette fête qui prend une tournure plus souvent qu'autrement commerciale, et qu'on nomme la Saint-Valentin. Mais tout ça, c'est un peu comme Noël : beaucoup achètent des cadeaux, des cartes, des présents, sans trop se demander pourquoi ils les offrent à ce moment précis... et l'oublient pour les 365 jours qui suivent.

J'ouvre une parenthèse pour remercier Guy et Esperanza de leur commentaire. De voir qu'au deuxième billet de mon retour sur la carnetosphère je puisse compter sur leur appui me fait chaud au cœur.

D'ailleurs, dans son passage sur mon carnet, Guy a mentionné que "marcher tout seul, c'est plaisant aussi". Ça m'a fait beaucoup réfléchir, Guy.

Réfléchir parce que je me suis rendu compte qu'effectivement, il y avait une "place" de libre à côté de moi. Mais j'ai pris conscience du fait que je ne voulais pas que cette place soit comblée par n'importe qui. J'ai pris conscience que je devais être en mesure de remplir ce vide moi-même, que ça m'aiderait à être plus à l'aise avec moi-même.

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que la Saint-Valentin, ce n'est pas seulement la fête de l'amour. C'est également la fête de l'amitié. En tout cas, Wikipedia le dit haut et fort.

Et les amis, ça aide souvent... pour remuer nos pensées. Pour ruminer nos pensées.

Alors, ceux et celles qui, comme moi, êtes seuls pour la Saint-Valentin, j'ai une chose à vous dire.

Réveillez-vous, vous n'êtes pas seuls.


mercredi 13 février 2008

Faire un arrêt

Stop - USA - 2007-08-23


Il y a des moments où il faut prendre des décisions, où il faut savoir se lancer, relever un défi... et corriger le tir, si jamais on se rend compte que la décision n'est pas la bonne.

En ce moment, j'ai un choix assez difficile à faire. Pour quelqu'un qui vient de la région du Saguenay, je dois me décider entre aller travailler à Montréal, où présentement un emploi m'attend, et travailler dans une région, je ne sais pas encore laquelle, je ne sais pas encore dans quelle "profondeur" j'aurai à me retrouver pour au moins trois années.

Le fait est que si je commence ma carrière à Montréal, le genre d'emploi que j'y occuperai fera en sorte que je devrai passer ma vie là-bas. Donc si je veux fonder une famille, je devrai le faire dans la métropole. Et ça m'embête vachement.

D'un autre côté, si je commence dans une région éloignée maintenant, il est possible que je puisse revenir dans ma région d'origine... ou dans n'importe qu'elle autre région du Québec.

J'ai vu, dernière, L'âge des ténèbres, de Denis Arcand. L'écoeurentite visible du personnage principal face à la métropole me fait beaucoup réfléchir.

Je me laisse donc le temps de faire un arrêt, de prendre le pouls à gauche et à droite ... et de prendre une décision en fonction de mes valeurs, de ce qui m'identifie.

mardi 12 février 2008

Marcher à deux

Traverser un cour d'eau - Anse-St-Jean - 2007-12-27

Il y a de ces matins où la vie semble plutôt moche... surtout en hivers lorsque les rayons du soleil peinent à traverser cette épaisse couche de gris qui couvre le ciel
.

J'ai déjà entendu des gens comparer la vie à une espèce de marche. Pour ceux et celles qui pratiquent le trekking, vous comprendrez qu'on marche rarement sur des espaces plats. Vous comprendrez tout aussi bien que les obstacles se chevauchent les uns aux autres. Et que, pour arriver à destination, il faut savoir faire preuve de persévérance pour surmonter ces "défis".

Mais tout le monde sait que marcher tout seul, au début c'est un peu ennuyant. Après il y a une phase d'adaptation où on devient plus à l'aise, avec la solitude donc avec soi-même.

Et enfin, il y a ce moment où on se dit que, finalement, on serait bien mieux à deux. À deux pour discuter, pour échanger une certaine complicité. À deux pour traverser les obstacles.

Bien sûr, une randonnée à deux nécessite plus de préparatifs. Il faut consulter l'autre pour s'entendre sur l'heure de départ. Il faut connaître les goûts de l'autre quand on prépare les collations, les repas. Et tout ça peut mener à quelques frictions.

On s'entend néanmoins sur le fait que marcher en compagnie de quelqu'un agrémente l'activité.

Et en ce moment, j'aimerais bien me trouver une partenaire de marche.

lundi 11 février 2008

Néant-dertal.... loin du néant !


Il y a dans certains carnets, critiques sociétaires, éditoriaux vitrioliques cette impression que les auteurs n'ont pas dépassé le stade du Collège, CEGEP ou autre institutions prônant ce sentiment de révolution qui s'installe confortablement dans les coeurs encore adolescents.

Je commence ce nouveau carnet avec la non-intention qu'il soit lu, apprécié, critiqué. Je commence à écrire simplement parce que j'en avait l'habitude auparavant sous un autre nom, sous une autre adresse. Je commence à vider, bref, ce trop-plein d'émotions et de mots qui se trouve en moi.

Contrairement à ce que l'on peut en penser en lisant le titre premier de ce carnet, je n'ai pas l'intention de me faire ce genre de chroniqueur négatif frustré qui ne croit pas en l'homme, en la société, en la vie.

Vous remarquerez, sur cette photo que j'ai croquée au mois de janvier dans un petit village de la Mauricie, le mélange entre la nature, les arbres, le soleil et le matériel. J'aime bien cette image, non seulement parce qu'elle me remémore des souvenirs intenses, mais parce qu'elle nous rappelle qu'il faut savoir apprécier la nature... même en ville !