Traverser un cour d'eau - Anse-St-Jean - 2007-12-27Il y a de ces matins où la vie semble plutôt moche... surtout en hivers lorsque les rayons du soleil peinent à traverser cette épaisse couche de gris qui couvre le ciel.
J'ai déjà entendu des gens comparer la vie à une espèce de marche. Pour ceux et celles qui pratiquent le trekking, vous comprendrez qu'on marche rarement sur des espaces plats. Vous comprendrez tout aussi bien que les obstacles se chevauchent les uns aux autres. Et que, pour arriver à destination, il faut savoir faire preuve de persévérance pour surmonter ces "défis".
Mais tout le monde sait que marcher tout seul, au début c'est un peu ennuyant. Après il y a une phase d'adaptation où on devient plus à l'aise, avec la solitude donc avec soi-même.
Et enfin, il y a ce moment où on se dit que, finalement, on serait bien mieux à deux. À deux pour discuter, pour échanger une certaine complicité. À deux pour traverser les obstacles.
Bien sûr, une randonnée à deux nécessite plus de préparatifs. Il faut consulter l'autre pour s'entendre sur l'heure de départ. Il faut connaître les goûts de l'autre quand on prépare les collations, les repas. Et tout ça peut mener à quelques frictions.
On s'entend néanmoins sur le fait que marcher en compagnie de quelqu'un agrémente l'activité.
Et en ce moment, j'aimerais bien me trouver une partenaire de marche.
3 commentaires:
Salut Freddy,
Bienvenue dans la carnetosphère!
Je vois que tu as mis le lien de mon carnet. Je suis content de savoir que tu me lis encore...
Marcher tout seul, c'est plaisant aussi. Mais moi je suis vieux, c'est pas pareil!
C'est sûr, on s'y fait à la longue... !
Oui, je passes te voir sur ton carnet assez régulièrement. J'aime bien ta vision de choses.
Comme tu vois, j'ai opté pour un peu plus de "confidentialité"... travail oblige !
Eh bien, quelle surprise!
Re-bienvenue cher Freddy! Quel plaisir de revoir un "ancien"! Ça me permetra de remplacer l'adresse qui traîne encore dans mes favoris même s'il n'y a plus rien au bout. Histoire de sécurité familière j'imagine...
Je passerai faire un tour!
En passant, personnellement, je choisirais, sans doute, le travail en région. Je suis Trifluvien d'origine, j'ai demeuré sur la côte-nord, au Témiscamingue, à Montréal et je suis revenu en région. À mon humble avis, un travail en région n'a pas de prix!!!
À bientôt!
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