samedi 29 mars 2008

Will I Am

Barack Obama n'est pas un homme, c'est un mouvement. Et c'est le miens

Passé, présent, futur (positions néant-dertaliennes sur le)


Ça fait du bien, parfois, de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur. Pas question de vivre dans un passé regretté, c'est aussi frivole et inutile que de vivre dans un futur espéré. Mais juste prendre le temps de voir en arrière est apprécier ces moments qui ont façonné ce que nous sommes aujourd'hui.

Beaucoup de gens prennent un plaisir inconscient à mettre sur les actions passées des autres les problèmes qui les occupent de façon plus contemporaine. D'autres auront plutôt le réflexe d'imputer à autrui leur incapacité à se façonner eux-mêmes un avenir à leur hauteur.

Le Néant-dertalien est une créature qui veut se bâtir lui-même sa vie, sans oublier que les autres peuvent apporter des éléments non négligeables de bonheur à sa structure. Le Néant-dertalien déteste se complaire dans ses actions individuelles passées. Il préconise plutôt l'action quotidienne, qu'elle soit collective ou individualisée, pour parfaire l'être que le passé a formé et que l'avenir attend.

Le Néant-dertalien ne croit pas qu'il faut apprécier le moment présent. Il sait qu'il faut faire, créer, modeler l'instant présent. Et il sait qu'il en est le principal artisan.

jeudi 27 mars 2008

Chronique néant-dertalienne

Constat # 1

C'est instinctif, on dirait que les néant-dertaliennes de ma génération aiment se rassembler autour des cro-magnons à casquette, Honda Civic et tout le flashy-flashou qui s'y rattache. Je sais pas pourquoi, mais ça semble instinctif chez elles. Le flux hormonal qu'ils dégagent doivent être plus intense, j'imagine. Tans pis !

Constat # 2

Pointe-aux-trembles, ça pue... mais pas autant que Montréal-Est. J'imagine que je vais m'habituer à travailler là-bas. Reste que le Saguenay, c'est dur à remplacer.

Constat # 3

Quand on s'acharne à saluer les gens, ils se mettent à vous répondre. Bon, à Montréal, c'est pas la majorité qui va le faire. Mais la minorité qui le fait réussie à t'accrocher un sourire au lèvres.

Constat # 4

Les néant-dertaliennes aiment les cro-magnons. L'ai-je déjà dit ? Oups...







Vous pourrez dire que ça parait quand j'ai pas mon PC avec moi. Je dois emprunter celui de la magnifique compagne de mon frère, donc j'ai moins de latitude pour écrire quand je veux.

En ce moment, ça va assez bien. Je suis hyper bien reçu chez mon frère, je me sens vraiment "chez moi".

Et côté boulot, c'est vraiment pas pire. C'est gros, il y a beaucoup de monde, mais c'est une belle organisation. Beaucoup de monde intéressant ici.

Mais reste qu'à Montréal, c'est un peu buzzant de voir que, la plupart du temps, quand on salue les gens, ils ne nous répondent pas.

mercredi 19 mars 2008

Montréal, pour l'instant !

Je suis présentement chez mon frère, à Montréal. J'ai commencé à travailler lundi matin.

Pas de panique, pour le moment c'est temporaire. L'offre qu'on m'a fait, à Matagami, m'a fait réaliser que je n'étais pas prêt à faire 15 heures de route pour m'éloigner de ma famille. J'aime mon monde, c'est mon gros défaut, j'aime pas être éloignés d'eux.

Bon, alors pour le moment, je commence ma carrière dans le zoo de la métropole ! Et je dois vous avouer, m'y acclimater pour le moment n'est pas chose facile. Une chance que j'ai mon frère, ici, pour me supporter dans tout ça.

Vous voyez, je n'ai pas mon PC en ce moment, donc pas accès à mes photos. Point positif dans la Grosse Ville, il y a plusieurs sujets à photographier. Ça devrait être productif, côté photo.

Bref, j'attends des nouvelles pour un emploi dans les régions, le tout en travaillant dans le domaine qui me sied le plus.

Je vous donne des nouvelles bientôt !

lundi 10 mars 2008

Matagami

Dring, dring

- Oui, Monsieur Pauzé, SVP ?
- Hum, oui c'est moi !
- Oui concernant notre offre, nous aurions un emploi pour vous à Matagami.
- Où ?
- Matagami, dans le district de l'Abitibi.
- Ok, et il y a combien de monde là-bas ?
- 2000 habitants. C'est un contrat de trois ans. Vous allez pouvoir changer de place par après...
- Ok, ben c'est dur de faire un choix aussi rapidement là. Vous avez besoin d'une réponse quand ?
- Dans 24 heures.
- Mais là on s'entend que vous m'offrez ce qu'il y a de pire sur votre liste...
- Peut-être.
- Et si j'attends au mois d'avril, vous allez m'offrir quoi ?
- Je peux pas vous le dire.
- Ouin, me semble....
-...
- Vous avez une job ingrate Madame, combler des postes que personne veut en leur mettant de la pression. Ça doit être assez plate.
- Rappelez-moi demain ok ?

J'ai pas vraiment le goût de me ramasser là-bas. Je crois avoir besoin d'un peu plus de défis que ça, si je considère qu'on m'a dit que le volume de travail était très, très, très bas. Je pense à tout ça d'ici demain...

dimanche 9 mars 2008

Jonquière, femme


Vous voyez le pont d'aluminium qui traverse la Rivière au sable, dans ma ville natale de Jonquière. Je l'aime bien, cette ville, vous savez. Si ce n'était pas d'un statut de temporaire pour 8 ans dans le domaine où je travaille, je resterais toute ma vie ici.

C'est que, Jonquière, c'est la ville dans la Nature. Il y a de quoi pour tous les goûts, ici. Randonnées, chasse, course à pieds, cinéma, chasse, culture, restaurants branchés.

C'est que, Jonquière, c'est la ville qui m'a vu grandir. Quitter Jonquière, je laisserais derrière moi 20 ans de ma vie, je laisserais derrière moi des gens que j'aime.

C'est que, Jonquière, je vais devoir te quitter dans les mois qui suivent. Peut-être même dans les jours qui suivent.

Jonquière, tu es cruelle. Tu veux qu'on reste travailler chez toi, mais dans des conditions qui ont tout à envier de ce qu'on retrouve ailleurs au Québec.

Jonquière, tu es femme. Tu te laisses désirer de loin, en sachant que c'est toi qui a le gros bout du bâton. Tu es belle, tu es aimante, mais tu es inaccessible. Du moins, dans ma vision des choses.

Jonquière, tu es belle et je t'aime. J'aime te respirer, j'aime te vivre, cependant je n'aime pas avoir à te quitter.

En attendant, je dors en toi, je passe le temps à ronger mon frein, à t'aimer de tout mon âme.

Jonquière....

vendredi 7 mars 2008

Dring dring

Dring ! Dring !

- Oui, allo ?
- Oui, Monsieur Frédéric Pauzé SVP.
- Euh, hum, c'est moi.
- Oui, Monsieur Pauzé, nous avons reçu vos dernières télécopies.
- Hum.... ok !
- Ah et nous voudrions savoir.....
- Savoir ?
- ... savoir si vous seriez intéressé par un poste en Abitibi ?
- Abitibi, ouan !
- ....
- Ouais et ben je sais pas trop quoi dire là.
- Alors on attend une réponse de votre part lundi prochain. Merci !
- Oui mais...

clic

-...
je voudrais savoir.... eh merde, plus personne.

Bon j'écris suite à cet appel. L'Abitibi, merde, c'est loin !

J'ai pas de famille là-bas, et je dois avouer que ça fait peur. En fait, je dois préciser que je n'ai pas d'obligation d'aller travailler là bas. Si je refuse, ça peut prendre un mois avant qu'on m'offre de quoi de nouveau.

Mais, ouf ! l'Abitibi. C'est loin ! Pas loin de 10 heures du Saguenay où habitent mes parents, peut-être 8 heures de Montréal où habite mon frère. C'est pas mal loin de tout.

Surtout de la jeune et jolie Néant-dertalienne avec qui j'ai un rancart lundi.

Et lundi, ça va être une grosse journée. Je téléphone de nouveau pour mon emploi. Lundi, je rencontre la jeune et jolie Néant-dertalienne. Lundi, ma vie va prendre un bord... ou l'autre !


mercredi 5 mars 2008

La vie, l'hiver


il n'y a pas de mauvaises températures
seulement, on porte les mauvais vêtements
l'hiver est froid, il nous attaque de ses morsures
mais jamais il ne fera en nous des tourments

il n'y a pas de mauvaises températures
seulement, notre coeur n'est plus jeune comme avant
les années lui ont laissé quelques égratignures
et l'hiver les rappels à ses temps

il n'y a pas de mauvaises températures
quand on sait habiller adéquatement son coeur
froid, chaud, pluie, sècheresses de la nature
il faut apprécier la vie à sa juste valeur.


*****

MAJ 17h15 : Clinton a remporté de justesse le Texas, hier, après sa victoire dans l'Ohio. Obama est toujours en avance si on compte le nombre de délégués. J'espère vraiment qu'il va gagner et se démarquer. Clinton me fait penser un peu trop à une bourgeoise péquiste de chez nous....

lundi 3 mars 2008

Prendre le taureau par les cornes




J'ai déblatéré, dans mon billet sur les fameux questionnements à la "et si?", sur la responsabilité qu'a sur les épaules le Néant-dertalien dans la danse de l'amour.

Et là, je commence un billet pour lequel je vais me faire tirer des tomates, des pommes, des carottes, bref toute une salade pour ce sur quoi je vais m'avancer.

On doit, de prime abord, se positionner sur quelque chose de clair, de connu, d'évident. Rares sont les femelles Néant-dertaliennes qui vont faire les premiers pas. On le sait, la société occidentalisée dans laquelle nous vivons ne laisse pas grand place pour celles-ci. On a masculinisé la courtisanerie jusqu'à un extrême où la femme est devenue, jusque dans les années 50 ou 60, la responsabilité de l'homme.

Les choses ont changé, mais pas tant que ça. La femme et l'homme se sont développés comme n'importe quels animaux : ils se complètent chacun dans leur rôle et jamais l'un pourra remplacer l'autre, quoi qu'on puisse en penser.

Or, les stéréotypes sur la vulnérabilité de la femelle Néant-dertalienne sont nombreux et, ma foi, toujours existants. On dit que la femelle Néant-dertalienne de ma génération a besoin de se faire guider dans certains de ses choix, notamment en matière amoureuse.

Pour la première fois de ma vie, j'ai endossé mon rôle de mâle Néant-dertalien, pris mon courage (eh oui, encore ce fameux téléphone) entre mes mains, et j'ai lâché un coup de fil à la jeune, jolie Néant-dertalienne qui est l'objet de ma convoitise.

Je ne lui ai pas demandé pour partager une activité de nouveau en sa présence. Je lui ai dit que je voulais la revoir et je lui ai suggéré deux moments qui faisaient mon affaire. J'ai pris le taureau par les cornes et, magie, le résultat a été bénéfique.

Lundi prochain, je revois cette jeune et jolie Néant-dertalienne.

Lundi prochain, j'ai rendez-vous aussi avec moi-même (surtout avec cette petite voix intérieure que j'ai vaincu d'un solide uppercut et mis TKO en un round, ce soir).

dimanche 2 mars 2008

Et si (ou pourquoi il faut s'y objecter)

verglas de nuit

Les Néant-dertaliens de ce monde, losqu'ils commencent à faire leur danse du paon pour tenter de séduire une Néant-dertalienne jeune et jolie, utilisent trop souvent les mots : ET SI ?

Et si ce que j'ai dit a été mal interprété ?

Et si je l'appel et qu'elle me rejette ?

Et si j'ai été trop niais pour m'approcher plus près d'elle ?

Et si j'ai été moins charmeur que Cro-magnon, avec son bâton de hockey ?

Les questions qui commencent par ET SI, particulièrement dans un contexte où le Néant-dertalien joue le rôle un peu spécial de courtisan.

Car être courtisan, c'est un combat réel. Un combat premièrement contre les autres prétendants. Les Cro-magnons de ce monde seront facilement disqualifiés par le vide de contenu qu'ils affichent trop souvent, se préoccupant plus de l'allure de leur Honda Civic 1995 hatchback et du résultat du dernier match du Canadien de Montréal. En tout cas, ils seront théoriquement rejetés par les Néant-dertaliennes qui se respectent réellement, surtout si elles recherchent autre chose qu'une opération "touche-pipi".

Les prétendants Néant-dertaliens, eux sont une concurrence tout à fait louable. Mais l'ennemi le plus affiché du courtisan Néant-dertalien est nul autre que lui-même.

Ou plutôt sa petite voix intérieur qui lui dit qu'il va se ridiculiser. Qu'il va perdre la face. Que, de toute façon, il va se retrouver les mains (le coeur) vide.

Le Néant-dertalien a le coeur tendre : il aimerait que la femelle Néant-dertalienne face les premiers pas, face les appels, demande les rendez-vous. Mais dans notre société occidentalisée, le rôle du mâle est encore prédominent.

Même si il risque de voir le verglas s'emparer de son coeur, le Néant-dertalien doit prendre son courage (le téléphone) a deux mains et tenter le destin !

samedi 1 mars 2008

Plaisirs néant-dertaliens : lire

Je viens de terminer un livre poignant. Un livre imposant, rédigé par la main de maitre d'Alexandre Dumas. Je viens de terminer de lire, pour la deuxième fois de ma vie, Le vicomte de Bragelonne.

Le vicomte de Bragelonne,
c'est le dernier volet de la trilogie des Trois mousquetaires. C'est un volume de 1700 pages à l'intérieur on retrouve non pas des hommes, mais des contenants à valeurs. Parce que les valeurs qu'ils portent sont tellement grandes que l'homme qui les contient en devient lui-même un géant.

C'est un livre qui parle d'honneur d'une façon telle qu'on en vient à se demander qu'est-ce que l'honneur, pour nous, aujourd'hui.

Le vicomte de Bragelonne, c'est une peinture des hommes tels qu'on en voit peu aujourd'hui.

C'est un chef-d'oeuvre de la littérature française qui est facilement recommandable à n'importe qui aimant bouquiner.