lundi 3 mars 2008

Prendre le taureau par les cornes




J'ai déblatéré, dans mon billet sur les fameux questionnements à la "et si?", sur la responsabilité qu'a sur les épaules le Néant-dertalien dans la danse de l'amour.

Et là, je commence un billet pour lequel je vais me faire tirer des tomates, des pommes, des carottes, bref toute une salade pour ce sur quoi je vais m'avancer.

On doit, de prime abord, se positionner sur quelque chose de clair, de connu, d'évident. Rares sont les femelles Néant-dertaliennes qui vont faire les premiers pas. On le sait, la société occidentalisée dans laquelle nous vivons ne laisse pas grand place pour celles-ci. On a masculinisé la courtisanerie jusqu'à un extrême où la femme est devenue, jusque dans les années 50 ou 60, la responsabilité de l'homme.

Les choses ont changé, mais pas tant que ça. La femme et l'homme se sont développés comme n'importe quels animaux : ils se complètent chacun dans leur rôle et jamais l'un pourra remplacer l'autre, quoi qu'on puisse en penser.

Or, les stéréotypes sur la vulnérabilité de la femelle Néant-dertalienne sont nombreux et, ma foi, toujours existants. On dit que la femelle Néant-dertalienne de ma génération a besoin de se faire guider dans certains de ses choix, notamment en matière amoureuse.

Pour la première fois de ma vie, j'ai endossé mon rôle de mâle Néant-dertalien, pris mon courage (eh oui, encore ce fameux téléphone) entre mes mains, et j'ai lâché un coup de fil à la jeune, jolie Néant-dertalienne qui est l'objet de ma convoitise.

Je ne lui ai pas demandé pour partager une activité de nouveau en sa présence. Je lui ai dit que je voulais la revoir et je lui ai suggéré deux moments qui faisaient mon affaire. J'ai pris le taureau par les cornes et, magie, le résultat a été bénéfique.

Lundi prochain, je revois cette jeune et jolie Néant-dertalienne.

Lundi prochain, j'ai rendez-vous aussi avec moi-même (surtout avec cette petite voix intérieure que j'ai vaincu d'un solide uppercut et mis TKO en un round, ce soir).

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