dimanche 2 mars 2008

Et si (ou pourquoi il faut s'y objecter)

verglas de nuit

Les Néant-dertaliens de ce monde, losqu'ils commencent à faire leur danse du paon pour tenter de séduire une Néant-dertalienne jeune et jolie, utilisent trop souvent les mots : ET SI ?

Et si ce que j'ai dit a été mal interprété ?

Et si je l'appel et qu'elle me rejette ?

Et si j'ai été trop niais pour m'approcher plus près d'elle ?

Et si j'ai été moins charmeur que Cro-magnon, avec son bâton de hockey ?

Les questions qui commencent par ET SI, particulièrement dans un contexte où le Néant-dertalien joue le rôle un peu spécial de courtisan.

Car être courtisan, c'est un combat réel. Un combat premièrement contre les autres prétendants. Les Cro-magnons de ce monde seront facilement disqualifiés par le vide de contenu qu'ils affichent trop souvent, se préoccupant plus de l'allure de leur Honda Civic 1995 hatchback et du résultat du dernier match du Canadien de Montréal. En tout cas, ils seront théoriquement rejetés par les Néant-dertaliennes qui se respectent réellement, surtout si elles recherchent autre chose qu'une opération "touche-pipi".

Les prétendants Néant-dertaliens, eux sont une concurrence tout à fait louable. Mais l'ennemi le plus affiché du courtisan Néant-dertalien est nul autre que lui-même.

Ou plutôt sa petite voix intérieur qui lui dit qu'il va se ridiculiser. Qu'il va perdre la face. Que, de toute façon, il va se retrouver les mains (le coeur) vide.

Le Néant-dertalien a le coeur tendre : il aimerait que la femelle Néant-dertalienne face les premiers pas, face les appels, demande les rendez-vous. Mais dans notre société occidentalisée, le rôle du mâle est encore prédominent.

Même si il risque de voir le verglas s'emparer de son coeur, le Néant-dertalien doit prendre son courage (le téléphone) a deux mains et tenter le destin !

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