dimanche 9 mars 2008

Jonquière, femme


Vous voyez le pont d'aluminium qui traverse la Rivière au sable, dans ma ville natale de Jonquière. Je l'aime bien, cette ville, vous savez. Si ce n'était pas d'un statut de temporaire pour 8 ans dans le domaine où je travaille, je resterais toute ma vie ici.

C'est que, Jonquière, c'est la ville dans la Nature. Il y a de quoi pour tous les goûts, ici. Randonnées, chasse, course à pieds, cinéma, chasse, culture, restaurants branchés.

C'est que, Jonquière, c'est la ville qui m'a vu grandir. Quitter Jonquière, je laisserais derrière moi 20 ans de ma vie, je laisserais derrière moi des gens que j'aime.

C'est que, Jonquière, je vais devoir te quitter dans les mois qui suivent. Peut-être même dans les jours qui suivent.

Jonquière, tu es cruelle. Tu veux qu'on reste travailler chez toi, mais dans des conditions qui ont tout à envier de ce qu'on retrouve ailleurs au Québec.

Jonquière, tu es femme. Tu te laisses désirer de loin, en sachant que c'est toi qui a le gros bout du bâton. Tu es belle, tu es aimante, mais tu es inaccessible. Du moins, dans ma vision des choses.

Jonquière, tu es belle et je t'aime. J'aime te respirer, j'aime te vivre, cependant je n'aime pas avoir à te quitter.

En attendant, je dors en toi, je passe le temps à ronger mon frein, à t'aimer de tout mon âme.

Jonquière....

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