dimanche 29 juin 2008

Deux semaines, ça passe rapidement. Sans écrire, c'est un peu décevant.

Ça fait deux semaines que j'ai commencé à travailler pour ma nouvelle organisation. Des quarts de travail de jour et de nuit, des équipes sur qui je varie à gauche et à droite, des gens agréables qui font leur possible, dans bien des cas, pour que je me sente intégré à la vie de l'endroit.

C'est que, depuis deux semaines, je suis dans le travail à plus de 40 heures par semaine, dans les livres d'université pour terminer mes cours d'été le plus rapidement possible.

J'ai eu à peine le temps pour trois sorties de vélo, avec ma nouvelles machine.

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Le vent sent bon, quand il vient de loin. L'odeur des arbres, des feuilles, du Lac-St-Jean et du Lac Kénogami qui viennent titiller mon sens olfactif, qui le caressent.

Mes yeux sont bombardés d'images de calendrier sous lesquelles des dates n'apparaissent pas. Je dois faire fonctionner mon disque dur pour en garder le plus possible en mémoire.

Le soleil frappe ma peau gentiment. Il fait nettement plus attention ici qu'à Montréal. Moins agressant, je dirais. Il me réchauffe par sa présence (un peu trop ?) passagère. Je peux presque le toucher.

Des saveurs familières reviennent agacer mes papilles gustatives. Les bleuets ne sont pas encore revenus à 100 %, mais ça viendra.

Et je n'entends pas la 25 ou la 40.

Ce sont mes cinq sens qui apprécient le plus ce retour à la quiétude régionale.

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