jeudi 22 mai 2008

Plaisirs Néant-dertaliens

Je trouve agréable à souhait d'avoir quelque chose à faire, en sortant du boulot ou en congé, pour combler le temps qui passe. C'est assez facile de ne rien faire, de rester assis, de lire ou de naviguer sur Internet. Tout le monde en est capable.

Je l'ai déjà dit dans les premières journées de ce carnet, j'éprouve un certain plaisir à conduire. Natif et résident du Saguenay (de nouveau, enfin !), ma famille est éparpillée sur un rayon d'environ 500 km. Je suis donc régulièrement porté à prendre la route et faire mon bout de chemin pour avoir le plaisir d'une rencontre.

J'adore également rouler à vélo. J'aime le vélo comme j'aime courir et conduire : c'est un moment où je n'ai pas de préoccupations, où je laisse défiler les pensées comme défilent les paysages autour de moi.

Pour celles et ceux qui connaissent le Saguenay, vous comprendrez la satisfaction qu'on a de respirer de l'air. En habitant Montréal, j'en étais venu à croire qu'en parcourant la rue Notre-Dame à l'est de l'AU-25, l'air n'était pas si moche. Mais un saut en région infirme cette perception faussée par l'acclimatation (ou la tentative de ?).

Le vélo, pour le Néant-dertalien que je suis, est également un moyen de m'accomplir. J'adore me donner au maximum de mes capacités sportives pour arriver à la maison l'esprit calme, le corps épuisé, les muscles à la limite d'être endoloris par l'acide lactique.

On dors bien, dans ce temps là.

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