samedi 31 mai 2008

J'ai vu un enfant...


J'ai vu un enfant, il me regardait. En après-midi, à l'épicerie, il me souriait. Et c'est drôle, moi aussi j'ai souri.

Le petit bonhomme devait avoir un peu plus d'un an. Un pourcent de la vie de terminée... quatre-vingt-dix-neuf pourcent devant lui. Et j'ai réalisé que devant moi, il m'en reste environ quatre-vingt pourcent. Si je suis chanceux.

En fait, l'homme en général, qu'il soit mâle ou femelle, se complexifie énormément la vie. Il tente de tourner plus vite que notre planète, de passer avec plus de célérité que le temps. Et en allant si rapidement, il passe souvent "Go" en omettant de réclamer son 200$.

La nature de l'homme en général est de faire pour sentir qu'il est. Il lui faut s'accomplir au travail, progresser socialement, épater la galerie. Mais plusieurs hommes, toujours mâles ou femelles, oublient de s'accomplir personnellement.

L'homme de Néant-dertal, cet homme que je tente d'être autant que faire se peut, cet homme essaie de faire autrement.

Il lui faut être avant tout, puis faire à partir de ce qu'il est. C'est l'essentiel de sa personnalité.

La nature humaine a créée les enfants comme des éponges. Ce sont les seules personnes qu'on peut modeler avec les valeurs qu'on désire réellement leur transmettre, avec les intérêts qu'ils veulent développer. C'est peut-être le seul héritage qu'on peut laisser au monde.

J'ai vu un enfant en après-midi. Et il m'a dit, silencieusement, que c'est par lui et ses (futurs) amis qu'on peut réussir une vie.

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